Paul Cézanne, un peintre incroyable, a passé la plus grande partie de sa vie à réaliser des toiles innovantes sans recevoir de louanges. Malgré cela, il n’a jamais perdu courage et a continué à peindre sans cesse jusqu’à connaître un succès bien mérité.
Les parcours de Paul Cézanne avant sa célébrité
Le peintre français, Paul Cézanne est né en janvier 1839 dans une petite ville du sud de la Provence. Selon certaines découvertes récentes, il semblerait que son père, Louis-Auguste, soit originaire de Cesena, en Italie. L’homme, après avoir appris le métier de chapelier dans la ville de Romaine, s’installe en France où il rencontre un ouvrier. Il a travaillé dans une banque locale, ce qui lui permit d’offrir à son fils une jeunesse aisée. C’est durant ses études au lycée que Cézanne rencontre Jean Baptiste Baille et Emile Zola. Les trois amis deviennent si proches qu’on finit par les qualifier d’Inséparables. A l’école, Cézanne aimait le dessin et s’intéressait à la littérature alors que Zola brillait dans la discipline artistique. Cézanne décida par la suite de se consacrer à l’art, ce qui coïncida avec le départ de Zola pour Paris. Les deux amis inséparables entamèrent alors une longue correspondance accompagnée d’aquarelles et de dessins divers. Cela a conduit Paul à faire des études de peintre.
Le déménagement de Paul Cézanne à Paris
Après sa décision de devenir peintre, Paul Cézanne commence à avoir le désir quitter Provence et de s’installer à Paris. Son père, qui voulait un avenir de banquier pour son fils, n’a pas du tout approuvé la décision du jeune homme de consacrer sa vie à l’Art. Selon lui, c’était une profession loin d’être rentable et indigne. Cependant, le manque d’enthousiasme de ses proches par rapport à son désir de devenir artiste ne découragea pas Paul. Ce dernier s’installa à Paris avec sa mère et sa sœur Maria. Une fois arrivé dans la capitale de l’art, également sur la suggestion de son ami Zola, Paul Cézanne commence à fréquenter assidûment le Louvre. C’est là qu’il entre en contact avec les œuvres d’artistes célèbres. En outre, il commence à suivre des cours à l’Académie Suisse où il se lie d’amitié avec Manet, Monet et Pissarro. Ces derniers étant comme des artistes qui sont consacrés à l’impressionnisme. Ils étaient complètement détachés de la peinture académique de cette période. Malheureusement, Paul Cézanne, bloqué par ses propres insécurités, n’a pas pu faire apprécier son talent. Après le rejet de sa demande d’admission à l’Ecole des Beaux-Arts, il a été contraint de rentrer chez lui, à Provence. De ce fait, il était obligé de se conformer aux souhaits de son père en travaillant dans sa banque. Cependant, l’homme a vite compris l’intolérance de son fils puisqu’être banquier n’était pas du tout son rêve. Il continuait à désirer un avenir de peintre. Il décide donc de lui donner une seconde chance en lui offrant une pension alimentaire. Ainsi, Paul Cézanne est autorisé à partir pour Paris. Malheureusement, Paul échoue à nouveau à l’examen de l’Ecole des Beaux-Arts. Mais il ne se décourage pas et continue à suivre les cours de l’Académie Suisse où de nouvelles techniques de peinture sont proposées.
Son rencontre avec Hortense, une autre tournure de son histoire
Paul Cézanne, impatient de la modernité de Paris, a souvent quitté cette ville pour profiter du calme de la campagne de Provence dans une grande propriété familiale. Vers 1870, l’artiste rencontre Hortense Fiquet, une ouvrière. Ensemble, les deux tourtereaux ont eu un fils qui est naît à Paris. Ils ne se marient, cependant, qu’en 1886, lorsque le père de Paul Cézanne meurt en lui laissant une petite fortune. Après le déclenchement de la guerre franco-prussienne, Paul Cézanne et Hortense se retirent à l’Estaque, un village de pêcheurs dans le golfe de Marseille. Paul, loin de l’agitation de la métropole, se met à peindre sans relâche. Il envoie continuellement ses œuvres au Salon qui, ponctuellement, les refuse. Cela a conduit l’artiste à vivre des moments difficiles. Ainsi, en 1872, il accepte l’invitation de Pissarro et s’installe chez lui dans la vallée de l’Oise. Paul Cézanne laisse son ami l’aider à développer un style moins académique et plus authentique. A la même époque, Paul s’associe avec Julien père Tanguy.
La critique incessante conduit à son succès
Malgré l’aide substantielle de ses amis, les conditions économiques de Paul Cézanne et de sa famille sont loin d’être roses. De la sorte, Paul a donc décidé, sur les conseils de Pissarro, de participer à l’exposition indépendante du Salon organisée par Monet, Renoir et Sisley. Ici, l’artiste du Provence parvient à vendre quelques tableaux. Mais le succès qu’il espérait ne vient pas parce que sa technique novatrice est totalement critiquée et bafouée. Heureusement, Paul Cézanne ne se décourage pas. Après avoir gagné trois cents francs avec la vente de son tableau “La maison du pendu”, il reprend la peinture avec une confiance renouvelée sans prendre la peine de solliciter le consentement des masses.
En 1875, lors d’une exposition à l’hôtel Drouot, Paul Cézanne rencontre Victor Chocquet, un douanier et surtout un amateur d’art. Ce dernier, amateur de peinture novatrice, fut très impressionné par les œuvres de Paul. Par la suite, une profonde amitié s’établit entre eux. L’artiste renonce à participer à la deuxième exposition des impressionnistes mais participe à la troisième. Alors qu’il commençait à changer de comportement face à ses échecs successifs, Paul commence à voir les premières reconnaissances pour ses œuvres.
Au Salon d’Automne de 1904, une salle entière lui est consacrée. Paul Cézanne meurt le matin du 22 octobre 1906. En février de l’année suivante, le Salon d’Automne lui consacre une rétrospective commémorative qui réussit à bouleverser des artistes de la trempe de Picasso et Modigliani.