La norme d'adéquation stipule qu'au moins 95 % des ménages ayant droit à une allocation de loyer se voient attribuer un logement convenable. Il s'agit d'un logement dont le loyer est inférieur au seuil de plafonnement. Donc environ 600 euros de loyer par mois.

Cela permet d'établir une bonne adéquation entre les revenus, la taille du ménage et le niveau du loyer. Cela permet aux locataires débutants ayant un revenu limité de prendre en charge les frais de logement.

Le revenu et la composition de la famille évoluent dans le temps. Les salariés débutants peuvent acquérir un revenu (beaucoup) plus élevé en quelques années. Le revenu peut diminuer lorsqu'un locataire prend sa retraite. La composition de la famille peut également changer. Par la cohabitation, l'agrandissement de la famille ou le décès.

C'est pourquoi il est bon de vérifier périodiquement si le revenu correspond toujours au loyer payé pour le logement et si le logement correspond toujours à la composition du ménage.

Augmentation du loyer en cas de revenus plus élevés

Si le test périodique montre que les revenus ont augmenté de manière significative, alors une augmentation du loyer supérieure à la moyenne est évidente. Le maintien d'un loyer délibérément bas pour cette propriété n'est alors plus nécessaire pour le locataire en question. Le locataire peut faire son propre choix. S'il choisit de rester dans la maison, il paiera un loyer nettement plus élevé à l'avenir. Ce revenu locatif supplémentaire peut être utilisé pour maintenir les coûts de logement abordables pour tous les locataires et pour maintenir la qualité des logements.

Si le locataire n'est pas disposé à payer le supplément de loyer, il peut chercher un logement plus cher ou une maison à vendre. Déménager n'est certainement pas une obligation. Des locataires puissants peuvent contribuer à prévenir la ségrégation des groupes de revenus. Si le locataire déménage, la maison sera libérée et pourra être à nouveau attribuée de manière appropriée. De cette façon, les logements abordables se retrouvent avec les locataires qui, compte tenu de leurs revenus, sont à leur charge.

Pas d'augmentation de loyer ou une augmentation limitée

Si le test périodique montre que les revenus ont diminué de manière significative, alors une augmentation limitée ou temporaire du loyer est évidente. De plus, comme dans ce cas le locataire est susceptible d'avoir droit à une augmentation de loyer supplémentaire, le loyer lui reste dû. S'il s'avère que la baisse des revenus comporte des risques structurels d'abordabilité, le déménagement vers un logement locatif plus abordable est une solution. Certaines structures sont disposées à guider, dans la mesure du possible, les locataires qui vivent trop cher vers des logements moins chers en fonction de leurs revenus. Surtout dans les cas de détresse.

Afin de maintenir les coûts du logement à un niveau abordable, des allocations appropriées ne peuvent être faites sans révision périodique.