La signalisation routière a pour but d'informer tous les usagers de la route (qu'ils soient piétons ou conducteurs d'un véhicule) au sujet des règles à appliquer pour circuler en parfaite sécurité. Permanente ou temporaire, elle se décline sous plusieurs formes. Vous trouverez dans le texte ci-dessous des informations concernant le marquage au sol et les panneaux destinés à limiter la vitesse des véhicules ainsi que des précisions à propos d'un équipement spécifique de la chaussée nommé le ralentisseur.

L'importance du marquage au sol

De quoi s'agit-il exactement ?

Pour connaître la marche à suivre, le conducteur peut, entre autres, s'appuyer sur des indications peintes directement sur la voie de circulation. Dans le jargon utilisé par les spécialistes de la sécurité routière, on parle plus exactement de signalisation horizontale. Un tel balisage doit être considéré comme une obligation. Il sert notamment à :

  • délimiter les différentes parties de la chaussée
  • définir les voies réservées
  • donner une indication au conducteur ou au piéton

Contrairement à une idée reçue, un tel marquage au sol n'est pas toujours imposé par la loi. Il l'est uniquement dans les cas suivants :

  • à proximité d'un feu de signalisation
  • à proximité d'un cédez-le-passage
  • à côté d'un panneau Stop
  • sur les voies express
  • sur les autoroutes

Des coloris différents

Vous aurez probablement déjà remarqué que le marquage au sol peut prendre différentes couleurs. Il ne s'agit en rien d'une préférence locale ou d'une envie des équipes chargées de le mettre en place. C'est au contraire l'indication d'un type de danger particulier. Voici les différents coloris que vous pourrez rencontrer sur les voies de circulation françaises :

  • le blanc : assurément le plus répandu, il délimite la chaussée, indique les voies et les sens de circulation
  • le rouge : cette couleur informe de l'imminence d’un danger ou d’une interdiction
  • le jaune : il s'agit d'un marquage temporaire généralement utilisé durant des travaux sur la voie
  • le bleu : il définit une zone de stationnement à durée limitée
  • le vert : il sert à délimiter les bandes et pistes cyclables

Des marquages spécifiques en agglomération

Vous constaterez assez rapidement que la signalisation horizontale est omniprésente dans l'espace urbain. Elle permet d'instaurer une réglementation différenciée et clairement compréhensible par tous les types d'usagers. Parmi les marquages les plus fréquents destinés à faire ralentir les véhicules à moteur figurent :

  • les passages piétons
  • la ligne continue d'un Stop
  • la ligne discontinue d'un Cédez-le-passage
  • la ligne d’effet d'un feu de signalisation

Pour être totalement complet sur le sujet, vous devez également savoir que différents acteurs interviennent pour décider de la présence d'un marquage au sol. Cette responsabilité est assurée par le gestionnaire de la voirie. Dans le cas d'une route nationale, il s'agit donc de l'État, pour une départementale, elle reviendra donc au Département.

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Des panneaux spécifiques

Les panneaux sont à classer dans la catégorie de la signalisation verticale. Tout comme les marquages au sol, ils prennent des formes et des couleurs différentes en fonction des situations.

Signaler une interdiction ou une obligation

Tous ces panneaux sont de forme ronde. Ceux de couleur rouge et blanche informent d'une interdiction. Ceux sur fond bleu font référence à une obligation. Si ce dernier est barré d'une ligne rouge, il exprime alors la fin de l'obligation annoncée plus tôt sur la chaussée.

Avertir d'un danger potentiel

La Code de la Route n'est pas fait que d'obligations ou d'interdictions. Certains panneaux sont en effet placés au bord des routes pour informer les usagers d'un danger potentiel. En agglomération, ils se situent à 50 mètres en amont du danger. Hors agglomération, la vitesse étant plus importante, ils sont implantés à 150 mètres.

Zoom sur les ralentisseurs

Les ralentisseurs ont pour but de protéger tous les usagers de la chaussée en obligeant les conducteurs de véhicules motorisés à rouler moins vite. Ils se déclinent sous plusieurs formes et sont parfois accompagnés d'un passage piéton, avec marquage au sol.

L'implantation de tels équipements est régie par de nombreux règlements, notamment de manière à ne pas mettre en danger les automobilistes. L'objectif est de les faire ralentir, pas de créer des conditions favorables à un accident ! Notez également que leur présence doit être clairement signalée. Pour en savoir plus, interrogez votre moteur de recherche préféré à l'aide des mots-clés "les ralentisseurs de vitesse et leur signalisation".

Le dos d'âne

Il s'agit probablement du modèle le plus connu, mais aussi le plus ancien. Vous le trouverez aussi parfois désigné sous l'appellation de "cassis" ou de "gendarme couché". Il mesure généralement une dizaine de centimètres de haut. On le trouve le plus souvent avant l'accès à une zone à 30 km/h, à proximité des établissements scolaires, sur des aires de repos, et même sur des chemins forestiers.

Les chicanes

Il est également possible d'utiliser une autre méthode pour faire ralentir les conducteurs. L'idée consiste alors à déformer le tracé de la voie pour imposer des virages serrés et inciter à lever le pied. Vous pourrez aussi trouver une variante de ce dispositif nommée les "écluses". La chaussée sera alors fortement rétrécie, limitant le passage à un seul véhicule. Si un autre arrivait en face et qu'il n'était pas prioritaire, il devrait alors céder le passage.